Santé – Comment traiter les varices – Conseils

DayDeals 2022-04-15 04:52:24 – Paris/France.

Les varices sont une maladie chronique qui touche 30 à 50 % des femmes et 15 à 30 % des hommes. Compression, médication, chirurgie conventionnelle, sclérothérapie, etc., les possibilités sont multiples pour les personnes aux prises avec des varices aux jambes. Quelle est l’efficacité et la sécurité de ces traitements ?

Sensation de lourdeur, de douleur, de picotements dans les jambes, notamment en position debout prolongée, les varices des membres inférieurs ne sont pas seulement disgracieuses, elles peuvent parfois être à l’origine d’un réel inconfort. Ces veines dilatées en permanence ont un diamètre supérieur ou égal à 4 mm et peuvent dans certains cas se compliquer d’œdèmes, d’altérations cutanées, voire de plaies (ulcères) ou de thrombophlébites (formation de caillots sanguins pouvant entraîner une embolie pulmonaire). L’évolution naturelle varie d’une personne à l’autre. Cependant, en tant que femme, un IMC supérieur à 25 et une sensation de gonflement dans les jambes peuvent augmenter le risque de complications des varices.

bon à savoir L’intensité de l’inconfort n’est généralement pas liée à la taille des varices. Le contrôle par échographie Doppler, une technique qui utilise les ultrasons pour visualiser les veines et mesurer le flux sanguin, est nécessaire pour évaluer leur gravité.

Pensez d’abord à la compression externe

Perdre du poids, lever les jambes, éviter la station debout prolongée, faire de l’exercice physique, etc. sont autant de mesures fréquemment suggérées. Bien qu’ils puissent souvent soulager les symptômes, ils sont souvent inefficaces pour prévenir la progression de la maladie. Quant aux soi-disant champignons, il faut les éviter. Une revue de la Cochrane Collaboration, un groupe de scientifiques indépendants, a analysé leur impact et a conclu que les données étaient insuffisantes pour recommander leur utilisation.
Seul le port de bas, de collants ou de chaussettes de compression fonctionne bien. Cette compression externe des veines superficielles facilite le flux sanguin vers les veines profondes et vers le cœur. En conséquence, il réduit la douleur, l’œdème, les sensations inconfortables et la récurrence des ulcères, et accélère la guérison.
Tous ces avantages sont possibles si les bas de contention (ou collants ou chaussettes) s’adaptent exactement à sa taille. Des mesures précises des jambes (tour de cheville, mi-mollet, bas et haut de la cuisse) et de la hauteur des jambes, des cuisses et de l’entrejambe sont indispensables. Trop grand et l’équipement est inefficace, trop petit et l’équipement est rapidement mis au rebut. Les bas doivent également être portés correctement. En revanche, l’effet de la compression externe sur la propagation des varices n’est pas clair.

si cela ne suffit pas

Lorsque la compression veineuse n’est pas suffisante pour soulager la gêne, différentes techniques peuvent être proposées. Les chirurgies traditionnelles impliquant l’ablation des vaisseaux sanguins malades se font de plus en plus rares. De nouveaux traitements peuvent laisser les vaisseaux sanguins en mauvais état tout en empêchant le sang de circuler à travers eux.

Chirurgie courante (dissection, transection, dissection, résection veineuse, etc.)

en principe
> Ablation des vaisseaux sanguins malades (résection).

avantage
> Cette intervention a été codifiée et maîtrisée par de nombreux chirurgiens.
> Couvert par l’assurance maladie.

défaut
> Elle nécessite une anesthésie (locale, topique ou systémique) et une courte hospitalisation (généralement une journée).
> Cela peut laisser des cicatrices.
> Outre les risques liés à la technique d’anesthésie, cette intervention vous expose principalement à des douleurs, des ecchymoses, une infection des plaies, une hyperpigmentation, etc.
> Souvent des jours voire des semaines d’indisponibilité. La durée moyenne était de 26 jours (source : CNAMTS).

Occlusion thermovasculaire

en principe
> À l’aide d’un cathéter, un laser ou une radiofréquence est introduit dans une veine, libérant de l’énergie qui cause des dommages thermiques à la veine. Cette intervention est réalisée sous contrôle échographique et sert à traiter le retour de la grande veine saphène.
> Ces techniques (laser ou radiofréquence) semblent tout aussi efficaces, avec des taux d’occlusion de la veine saphène de 77 % à 99 % après un an.

avantage
> Elles sont réalisées en ambulatoire sous anesthésie locale et permettent une reprise des activités quotidiennes plus rapide (deux à trois jours) que la chirurgie traditionnelle.
> Ils laissent peu de cicatrices.
> Les essais liés à ces deux techniques ont montré qu’elles sont d’une efficacité comparable à la chirurgie conventionnelle tout en produisant moins d’effets secondaires postopératoires.

défaut
> Ils peuvent vous provoquer des effets indésirables locaux : induration, hyperpigmentation, brûlures cutanées, hématomes, paresthésies, etc.
> Ils doivent être effectués dans un « service opérationnel », c’est-à-dire dans un hôpital ou une clinique, et non dans un cabinet médical.
> Les études liées à ces techniques n’impliquent qu’un petit nombre de personnes et un suivi pouvant aller jusqu’à deux ans.

Sclérothérapie ou échosclérothérapie (chimio-occlusion)

Cette technique de durcissement des varices est la plus utilisée en France (des millions de fois par an).

en principe
> A l’aide d’un cathéter ou d’une aiguille, un produit irritant (liquide ou mousse) est injecté dans la veine dilatée, provoquant une réaction inflammatoire provoquant l’obstruction de la veine. Pour sceller la veine saphène, une sclérothérapie sous forme de mousse (écho sclérothérapie) est généralement utilisée sous contrôle échographique.

avantage
> Cette technique non invasive est pratiquée dans le cabinet d’un phlébologue, angiologue ou médecin vasculaire.
> Ni anesthésie ni hospitalisation ne sont nécessaires et l’activité reprend immédiatement après l’activité. De plus, c’est presque indolore (appliquez une crème anesthésiante par voie topique pour plus de confort).
> Il ne laisse aucune cicatrice et les résultats sont immédiats.

défaut
> Souvent, des séances répétées sont nécessaires. Des effets indésirables locaux sont fréquents : douleur au point d’injection, thrombose veineuse superficielle, hyperpigmentation, etc.
> La difficulté de cette technique est la nécessité de déterminer la quantité et la concentration de sclérosant en fonction du calibre et de la localisation des veines dans l’arbre veineux. Par conséquent, les praticiens doivent avoir de l’expérience. L’injection de sclérosant dans une veine expose le patient à un risque de thrombose à distance en raison de la migration du produit dans la circulation sanguine. Celle-ci est à l’origine d’effets indésirables très rares mais graves (thrombose veineuse, embolie pulmonaire, ischémie cérébrale) et, surtout, disproportionnés par rapport aux objectifs du traitement.

En résumé

Sur la base d’études publiées, toutes les techniques semblent avoir une qualité de vie à 6 mois, les symptômes ressentis et la récidive variqueuse (nouvelles varices sur des veines précédemment non atteintes dans la même zone) après 6 mois à 2 ans valent la peine ou traitent la recanalisation de la veine) . Mais leurs résultats doivent être traités avec prudence. En fait, ces études ont été menées sur un petit nombre de personnes, avec des critères d’évaluation différents et de multiples techniques, rendant les comparaisons difficiles. L’expérience du praticien ainsi que le remboursement du comportement sont des facteurs à considérer lors du choix.

remboursements compliqués

Si la chirurgie des varices est prise en charge par l’assurance maladie, le remboursement des autres techniques est plus délicat. Les actes de sclérothérapie sont remboursés pour le traitement des veines superficielles, mais toujours pas remboursés pour le traitement de la grande veine saphène. Pourtant, dès 2014, la Haute Autorité de Santé (HAS) et la Commission ont étayé leur avis sur la priorisation des actions de service !Il manque la signature du directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance maladie, puis la signature du ministre chargé de la santé et enfin le journal officiel… La thermo-occlusion RF est remboursée, mais la thermo-occlusion laser ne l’est pas, bien que la HAS ait émis un avis favorable sur sa prise en charge en décembre 2016 (donc pas de remboursement immédiat… ). Les gens se tournent alors vers la chirurgie traditionnelle dont le coût total est incommensurable compte tenu des conditions de la chirurgie et du nombre de jours de vacances nécessaires !

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