✔️ 2022-04-15 04:52:24 – Paris/France.
1 – Réactivité de la couche d’alumine
L’alumine est un produit ionique chimiquement irréductible et non hydratable. La bauxite est le seul exemple d’alumine hydratée. Par déshydratation de la bauxite, on obtient :
— Soit Alpha Alumine – Corindon – structure dense, très réfractaire, son PF est supérieur à 2000 degrés Celsius et presque tous les métaux peuvent y être fondus.Cette alumine avec quelques impuretés n’est autre que saphir Qu’il s’agisse de fer ou de titane,
Où rubis Il y a des traces de chrome,
Où Améthyste Orientale avec Mn III.
— soit de l’alumine gamma, à environ 800 degrés, s’organise en alumine alpha dont la structure est désorganisée. C’est un puissant absorbant utilisé comme catalyseur de déshydratation et en chromatographie.
La bonne résistance à la corrosion de l’aluminium est due à la capacité de passivation de sa surface. Ceci est lié à la réaction rapide de l’aluminium avec l’oxygène de l’environnement, qui permet de créer une couche d’oxyde fine et amorphe (couche d’oxyde d’aluminium, 1-10 nm) formée à partir de l’air pour protéger le métal. Pour les surfaces lisses, l’aluminium est idéalement protégé par une couche continue d’oxyde.
Lorsqu’il est exposé à l’humidité ambiante ou immergé dans de l’eau bouillante, La surface extérieure de la couche d’alumine est hydratée. Les pertes d’aluminium vers les produits de corrosion sont faibles. L’immersion de l’aluminium dans l’eau bouillante est appelée boehmisation (pour former la boehmite Al2O3.H2O) et est utilisée industriellement pour améliorer la résistance à la corrosion de l’aluminium.
La couche d’oxyde d’aluminium se dissout au contact d’un acide (acide fluorhydrique ou phosphorique) ou d’une base (NaOH). En conséquence, une corrosion rapide de l’aluminium se produit en raison de l’absence d’oxyde d’aluminium. Mais la couche d’oxyde est insoluble dans l’acide nitrique concentré (HNO3). En effet, cet acide possède un potentiel redox élevé, ce qui favorise la passivation de l’alumine.
2 – Comportement à la corrosion de l’aluminium
Cela dépend des propriétés de surface et des couches voisines.
Malheureusement, les surfaces en aluminium ne sont pas parfaites.
– Défauts dans le processus de fabrication ou traitements tels que : rayures, macro rugosités (ex. marques de roulement), calcaire ou lubrifiants
– Défauts liés à la microstructure Tels que : joints de grains intermétalliques
Une surface inférieure de 0,2 % à la surface occupée par ces défauts est affectée, mais elle est importante pour les performances de corrosion et la durée de vie. Le comportement physique, chimique et électrochimique de ces défauts est différent de celui de la surface macroscopique de l’aluminium.
A – Corrosion galvanique
La corrosion localisée se produit lorsque deux métaux ou alliages ayant une différence de potentiel d’au moins 50 mV entrent en contact direct avec un électrolyte corrosif. Le moins noble des deux métaux ou alliages servira d’anode lors de la réaction de corrosion.
Dans cet exemple, l’aluminium est le moins précieux des deux métaux et sera donc l’anode de la réaction de corrosion.
— Corrosion galvanique de l’aluminium et du cuivre
— Corrosion saline de l’aluminium
B – Piqûres
Il s’agit d’une autre forme de corrosion localisée. La corrosion peut former localement des piqûres sur la surface métallique, mais ces piqûres peuvent se développer rapidement et finir par perforer la structure. Le nombre d’alvéoles dépend de l’alliage : par exemple, pour un alliage à 4 % de cuivre, le nombre d’alvéoles est d’environ 1000 par centimètre carré.
Les alliages dont le cuivre est le principal élément d’alliage sont particulièrement sujets à la corrosion par piqûres.
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