Top 10 des citations philosophiques déchiffrées | Idées de magazines

✔️ 2022-04-15 04:52:24 – Paris/France.

« Vous ne vous baignerez jamais deux fois dans la même rivière »

Héraclite, fragments (VIe-Ve siècles av. J.-C.)

N’en déplaise aux philosophes de l’unité, de l’éternité, du E majuscule, rien n’est stable, Rien dans le monde et dans l’univers n’est éternel. Même la rivière dans laquelle nous baignons n’est pas la même car ses courants emportent tout. Il ne faut jamais espérer trouver un ancrage fixe, ni dans la réalité ni dans la pensée. Tout est mouvement, changement, devenir. C’est bon!

« Je sais que je ne sais rien »

Socrateen L’Les excuses de Socrate et Ménon de Platon (IVe siècle av. J.-C.)

Chacun pense bien connaître son domaine de compétence et a souvent des idées fixes sur ce qui est vrai ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid. Mais Socrate interrogeait tout le monde, surtout ceux qui prétendaient tout savoir, et leur montrait leur ignorance d’une manière malicieuse. Il y a des idées incontestables et des valeurs absolues, mais pour les découvrir il faut d’abord avoir le courage d’admettre son ignorance.

« L’homme est un animal politique »

Aristote, politique (IVe siècle av. J.-C.)

De nature sociable et bavarde, l’homme est né pour socialiser avec les autres. En particulier, elle a besoin des autres pour construire une communauté autonome régie par des règles justes déterminées par ses membres. Nous trouvons satisfaction dans cette pratique, dans nos relations morales et politiques avec nos semblables.

« La mort n’est rien pour nous »

Epicure, lettre à menesi (IIIe siècle av. J.-C.)

Il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la perspective de la mort. Il n’y a rien dans l’univers, juste des atomes évolués au hasard et regroupés dans le vide. La mort correspond à la désintégration de ces particules. Vous ne devriez pas avoir peur de la mort car quand elle survient, vous ne ressentez plus rien immédiatement.De plus, il n’y a pas d’enfer ni de paradis, pas de vie autopsie. Autant profiter de la vie et de ses plaisirs sans la détruire par une peur insensée.

« Je pense que je suis »

René Descartes, Méthodologie (1637)

Même si la vie est un rêve éveillé, Rien n’existe vraiment autour de moi, et moi-même n’est qu’une fiction, et au moins une chose est absolument certaine : en doutant de tout, je réfléchis. En pensant, j’existe… en tant que chose pensante. Ce fut un excellent point de départ, absolument incontestable, pour reconstruire toutes les connaissances de sa part sur mon corps et tout ce qui l’entoure. Bref, à travers le doute, on trouve en soi un point fixe à partir duquel la vérité peut être reconstruite.

« L’homme naît libre, le fer est partout »

Jean-Jacques Rousseau, Théorie du contrat social (1762)

Pour Rousseau, les gens sont intrinsèquement gentils, inoffensifs et vivent en paix avec les autres. Cependant, la société est construite sur de fausses valeurs, comme le mensonge, la gloire ou l’estime de soi. Résultat : L’homme qui était censé prospérer s’est retrouvé à la merci de tyrans et de princes qui lui ont volé son pouvoir avec d’autres pour décider comment il voulait vivre. Nous devons changer notre organisation et créer un contrat social qui nous donne des libertés, les libertés des citoyens, qui nous obligent à obéir aux lois de notre choix.

« Osez savoir ! »

Emmanuel Kant, Qu’est-ce qu’une lampe ? (1784)

Beaucoup d’hommes et de femmes pensent qu’ils n’ont pas les outils et les connaissances nécessaires pour prendre leurs propres décisions. Ils croyaient que les princes, les prêtres et les érudits possédaient la vérité et avaient le droit de leur dire quoi penser et quoi faire. Mais les Lumières du 18ème siècle étaient exactement le contraire, nous obligeant à nous informer et à exprimer nos opinions par nous-mêmes. Pour travailler sur ce projet, cependant, vous devez vous préparer un peu et comprendre que la connaissance peut être acquise par toute personne de bonne volonté.

« Les philosophes expliquent simplement le monde autrement, l’important est de le changer »

Karl Marx, Essai sur Feuerbach (1845)

Les philosophes se disputent toujours sur des questions abstraites, oubliant l’essentiel : Les pratiques humaines, la nature changeante et le travail des ouvriers eux-mêmes. Ce travail doit nous libérer et non nous asservir. Mais le capitalisme est basé sur l’exploitation des travailleurs. La tâche de la philosophie n’est pas de justifier cet état de choses avec de grands concepts, mais de fournir les outils de compréhension et d’action pour le changer et construire une nouvelle société communiste.

« L’existence précède l’essence »

Jean-Paul Sartre, L’existentialisme est l’humanisme (1946)

Presque tout ce qui nous entoure a une définition, une essence bien définie. Un taille-crayon a une propriété spécifique qu’il ne peut pas être transformé en bouteille. Mais les êtres humains eux-mêmes n’ont pas de nature prédéfinie. Il existe seulement. Il est libre, il peut et doit choisir d’être un collaborateur ou un résistant, un héros ou un connard. Chez l’homme, donc, la liberté d’existence précède toute définition.

« Nous ne naissons pas femmes : nous ne faisons qu’un »

Simone de Beauvoir, secondaire (1949)

Comme tous les êtres humains, les femmes naissent libres et ont le pouvoir de se développer a priori sans limites. Le problème est que si ce pouvoir est considéré comme naturel et désirable chez les hommes, il est interdit chez les femmes. Plutôt que de leur permettre de se découvrir et de se déployer, une société dominée par les hommes leur commande de correspondre à leurs images fixes. Elles doivent être désirables ou admirables, toujours obéissantes à leurs pères et à leurs maris. Elles doivent pouvoir se libérer de cette image sociale imposée de la femme et être libres de créer la leur.

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